Les trésors cachés
Dolmen de la baie de Briande
Le Dolmen est situé sur le domaine du Conservatoire du Littoral. On ne lui connaît pas de dalle de couverture.
Au départ de l’Escalet, suivre le sentier du littoral. A la Maison des Douanes, remonter le vallon sur 500 mètres (balisé par des flèches en bois). Oscar RAPPAZ, archéologue, y a découvert en 1935 des pointes de flèches, des pendeloques en quartz et des perles en serpentine.
Moulin de Paillas
C’est un des éléments forts du patrimoine bâti de Ramatuelle. Restauré en 2002, refait à l’ancienne avec un mécanisme entièrement en bois en état de marche et une meule prête à moudre le blé, il se trouve au sommet du village de Ramatuelle à 2km sur la route qui rejoint Gassin et d’où l’on surplombe toute la côte de Cavalaire à Saint- Tropez.
Les bâtisseurs des moulins de Ramatuelle avaient choisi l’emplacement idéal : bien élevé et bien dégagé, battu par les vents. Le site du Castellas était l’endroit parfait.
A cet endroit, il y eut cinq moulins construits entre le 16ème et 19ème siècle. Il n’en reste aujourd’hui que des ruines, excepté bien sûr ce moulin de Paillas dont la construction remonte au 19ème siècle. Pourquoi ce nom de Paillas ? C’était celui du premier meunier, Jean- Baptiste Paillas, issu d’une riche famille d’agriculteurs ramatuellois.
A la fin du 19ème siècle, tous les moulins ont cessé de fonctionner, les minoteries industrielles ayant pris le dessus. Il aura donc fallu un siècle pour que renaisse un des moulins de Ramatuelle, restauré dans la parfaite tradition de ce qui existait auparavant.
Jours et horaires de visites : se renseigner auprès de l’Office de Tourisme
Maison des douanes
Située au pied de la presqu’île de Taillat, cette étrange bâtisse du XIXe siècle a été récemment restaurée. Elle est la propriété du Conservatoire du Littoral qui a en charge la sauvegarde et la surveillance des 3 caps classés : Lardier, Taillat et Camarat. A proximité, sur la petite plage on trouve une aiguade romaine (puits).
Le vignoble
Cultivée sur une superficie de 750 hectares (soit 20% de l'espace de la commune) dans la plaine alluviale ou sur les piémonts, la vigne constitue une des composantes essentielles du paysage ramatuellois. Cette activité ancestrale, comme dans toute la Provence (les Grecs y plantèrent les premiers ceps 600 ans avant notre ère) constitue la 2ème activité économique de la commune avec une production globale de 40 000 hl/an dont une partie est destinée à l'exportation.
Château des Marres
Situé sur la route des plages, face à la prestigieuse Baie de Pampelonne, cette propriété familiale a su rallier authenticité et modernité. Les trois couleurs vous y sont proposés en A.O.C Côtes de Provence. Son Rosé et son Blanc sont élaborés à partir de cépages nobles, travaillés à basse température leur conférant une finesse en bouche avec des arômes remarquables. Son rouge, élevé en fût de chêne dans la pure tradition vigneronne, se situe dans la lignée des vins de garde. Cinsault, Grenache, Syrah, Mourvèdre, Cabernet Sauvignon, Tibouren et Rolle constituent les principaux cépages de ce vignoble.
Château Volterra (fermé)
Suite à un changement récent de propriétaire, le Château Volterra a interrompu son activité viticole. Jusqu’à l’arrêt de son exploitation, le domaine se décrivait ainsi :
Caressées par la douce brise de la Méditerranée, nos vignes qui s’étendent sur 6 ha jouissent d’un panorama privilégié. La cave, nichée dans ses vignobles, bénéficie d’une architecture datant du 19e siècle. La taille et les vendanges manuelles à la lueur de la lune ainsi que la fermentation en fûts de chêne témoignent de notre engagement envers une production de vins de qualité. Notre aspiration est de produire un Côtes de Provence qui se classe toujours parmi les meilleurs vins au monde. Nos vins rouges sont riches et complexes, ce qui est rare parmi les vins de la région. Nos vins blancs offrent un arôme racé avec une note légère d’agrume et une bouche rehaussée par une fraîcheur bienvenue.
Domaine des Bouis
Le domaine est situé dans l’arrière plaine de Pampelonne. Une tradition familiale, un long travail de recherche des meilleurs cépages : Carignan, Syrah, Grenache, Carignan blanc, Rolle. Le vin rouge est élevé 10 mois en barrique. Le rosé de saignée comme notre vin blanc est élevé en barrique sur lie fine. Un vin spécial pour un lieu unique.
Domaine des Tournels
Une cave qui existe depuis plusieurs générations, exploitée par la famille Bologna, qui propose les 3 couleurs A.O.C Côtes de Provence. Issus de vendanges égrappées et de fermentation à basse température, les rosés de saignée sont élégants et fruités. La présence du Tibouren leur confère une typicité du terroir. Ils sont obtenus à partir de raisins noirs : Grenache, Cinsault, Tibouren. Les rouges sont envoyés en cuve après un simple éraflage des grappes des cépages: Syrah, Cabernet Sauvignon. Les blancs sont obtenus par pressurage direct des raisins blancs : Rolle, Ugni blanc.
Domaine la Tourraque
Depuis 1805, notre famille cultive ce vignoble situé dans le Site Classé des Trois Caps. Au cœur du golfe de Saint-Tropez, nous produisons des vins en A.O.C Côtes de Provence. La proximité de la mer influence favorablement nos 40 ha de vignes. Nous proposons, dans les trois couleurs, des vins légers et fruités, mais aussi des vins plus structurés, élevés en barrique. Magnums, vins millésimés et produits dérivés sont aussi disponibles. Enfin, nous produisons de l’huile d’olive, et proposons des formules d’œnotourisme.
Fondugues-Pradugues
Le domaine Fondugues-Pradugues produit des vins de Provence uniques en rouge et en rosé, en éditions limitées numérotées, en explorant différents cépages et assemblages créatifs.
Proche de la Mer Méditerranée, sur la presqu’île de Saint Tropez, ses 14 hectares de vignoble sont au cœur de la plaine de Ramatuelle, site protégé entre les collines qui nous entourent de tous côtés, à quelques minutes du village et de la célèbre Plage de Pampelonne.
Cette réserve de biodiversité est en constante interaction avec nos vignes, constituant pour les plantes et les animaux un équilibre naturel.
La Sultanine
Partagé entre Ramatuelle et La Croix-Valmer, le domaine de La Sultanine est l’un des plus petits de Provence avec ses 4,5 ha. La cave où sont élevés les vins est située aux Sellettes et elle est est à l’échelle de ce vignoble. Les vignerons Christian Chauvet et Benjamin Courtin y produisent quatre cuvées en agriculture biologique. La production est à découvrir sur place avec les cuvées « Benardine » : rosé (cépages grenache, cinsault et tibouren) et rouge (syrah et grenache) et les cuvées N°1 : rouge (grenache) et blanc (sémillon et rolle), vieillis en fûts de chêne de 8 à 12 mois.
Le Mas de Pampelonne
« Créé en 1886 par Florentin Gal, le domaine de 15 hectares, s’est transmis au fil des générations. Situé en bordure de la célèbre plage de Pampelonne, le vignoble est tenu en agriculture raisonnée, planté sur un terroir sableux produisant chaque année un rosé aux arômes intenses d’agrumes. Ses caractéristiques en font un excellent vin à déguster à l’apéritif, qui s’accordera également avec des mets méridionaux. Nous vous proposons une vente à la cave, où vous pourrez venir admirer notre domaine ainsi que nos outils de production, sans oublier de déguster notre millésime en toute saison ».
Le Château de Pampelonne
Les origines du château remontent au 17ème siècle. C’est une appellation Côtes de Provence A.O.C. On retrouve les cépages Tibouren, Cinsault, Grenache, Syrah et Mourvèdre auxquels s’ajoutent le Rolle et l’Ugni.
Vignobles de Ramatuelle (cave coopérative)
Ils vinifient 70% de leur production en rosé, 25% en rouge et 5% en blanc. Sur 13 000 hl, la cave propose 10 000 hl A.O.P Côtes de Provence et 3 000 hl en vin de Pays du Var. Le cépage phare est le Tibouren, le reste de la production reprenant des cépages d’origine contrôlée : Grenache, Syrah, Cinsault, Mourvèdre, Carignan et Merlot. Sa création en 1954 a permis aux petits propriétaires de suivre l’évolution des techniques modernes avec notamment une chaîne d’embouteillage et une vinification de qualité.
La flore
L’Arbousier (Arbutus unedo)
En automne et en hiver, l’arbousier séduit par ses fleurs en forme de grelot blanc ou rosâtre. Ses fruits, nommés « arbouses », ressemblent à des petites fraises. Elles mettent un an à mûrir, sont comestibles mais sans grande saveur. On en fait des confitures et une eau-de-vie : « la crème d’arbouse ». C’est l’un des rares arbustes dont on peut observer en même temps les fleurs et les fruits.
L’Asperge sauvage
Elle semble être originaire du bassin méditerranéen. Cultivée par les Romains, elle fut nommée official Asparagus Officinalis au Moyen Age mais reste un produit de luxe réservé à la cour du roi. Elle pousse loin des regards indiscrets. Elle est très fine et surtout peut être haute de taille.
L’Euphorbe Arborescente (Euphorbia dendroides)
Elle est toxique et produit un lait blanc quand on la casse. La plus connue des euphorbes est le ricin utilisé comme purgatif. Cette plante est réputée comme chasse-taupe dans les jardins.
L’Olivier
Arbre sacré, symbole d’espérance et signe de clémence divine. Emblème de la pureté et de la vie, l’olive est un aliment de base des peuples méditerranéens. Dans l’antiquité grecque, il représente la sagesse et symbolise l’immortalité, car il est très résistant. D’une taille généralement modeste (5 à 8 mètres), il se caractérise par un tronc souvent court, plus ou moins tortueux. Cet arbre est sensible au froid. Ses feuilles longues et étroites sont opposées, vert foncé dessus et gris argenté dessous. Ses fleurs d’un blanc jaunâtre se présentent en petites grappes situées à l’aisselle des feuilles, donnant ensuite des fruits ovoïdes « olives » plus ou moins gros (1,5 à 2 cm). Il est utile dans la prévention de l’artériosclérose et des maladies coronariennes car il abaisse le taux de mauvais cholestérol (LDL) et augmente le bon (HDL).
La Barbe de Jupiter
Cet arbuste a de magnifiques feuilles poilues et argentées. Ses fleurs jaune pâle sont regroupées au sommet des rameaux. Il peut atteindre jusqu’à 3 mètres de haut. Plante halophile et espèce protégée, elle est utilisée pour cicatriser certains secteurs littoraux dégradés.
La Cinéraire maritime (Senecio bicolor)
Grâce à ses feuilles d’une couleur gris argenté à la texture laineuse et fortement découpées vous la reconnaîtrez facilement. Elle pousse dans les rocailles, elle aime les sols sableux à proximité de la mer.
La Clématite Brûlante ou Clématite des Haies (Clematis fammula)
C’est une des espèces grimpantes les plus robustes, elle convient parfaitement pour couvrir de grandes surfaces. Elle atteint sans peine plus de 8 mètres de haut.
La Salsepareille (Smilax Aspersa)
Elle vient d’Amérique Centrale et du Sud. Cette plante a été rendue célèbre grâce aux Schtroumpfs. Elle ressemble fortement à une liane épineuse et s’accroche aux buissons par des vrilles. Elle a des feuilles en cœur, plus ou moins triangulaires. La médecine traditionnelle l’utilise depuis longtemps comme anti-rhumatisme, diurétique, dépurative et sudorifique.
La Bruyère Arborescente (Erica Arborea)
Plante à fleurs violettes ou roses, son écorce est rougeâtre préférant les sols siliceux, où elle forme des landes d’aspect caractéristique. Sa particularité : Action anti-inflammatoire sur les parois de la vessie et aussi sur la prostate.
Le Chêne liège (Quercus suber)
Cet arbre est très célèbre dans nos régions. Il peuple nos forêts appelées : « suberaies ». Il résiste très bien au feu. La récolte du liège se réalise en juin juillet : c’est le démasclage. La première récolte, dite « liège mâle » est de mauvaise qualité. Ensuite, tous les 13/17 ans, on peut récolter le « liège femelle » qui est lisse en surface. Ce liège sert à fabriquer les bouchons de bouteilles.
Le Chêne Vert
Il pousse naturellement, il vit dans les endroits chauds et ensoleillés. Il craint le froid. Son bois est utilisé en tournerie, charronnage, ébénisterie… Ses feuilles sont petites, dures et piquantes, de couleurs vert foncé. Elles ne tombent pas en hiver.
Le Chèvrefeuille des Baléares (Lonicera implexa)
Genre de lianes aux fleurs odorantes de la famille des caprifoliacées. Ses feuilles persistantes sont coriaces et ovales.
Le Lentisque
Ses feuilles sont d’un vert assez prononcé. Il dégage une odeur de résine. Ses fleurs blanches sont en grappe et donnent des petits fruits rouges qui en mûrissant deviennent noirs. On extrait de sa résine une gomme : la gomme de Kios, que l’on utilise en soins dentaires et pour la fabrication du chewing-gum.
Le Mimosa (Acacia Dealbata)
Plante originaire d’Australie très apprécié pour sa belle floraison hivernale. Il pousse très vite, forme des bosquets denses imperméables. Arbre qui s’est très bien adapté aux sols siliceux. Il est considéré comme une espèce invasive. Repousse très vite après un incendie mais malheureusement éradique toutes les autres plantes là où il est installé.
Le Myrte
Dans l’antiquité, aux yeux des Grecs, il fût symbole de Gloire et d’Amour. De ce fait, on le portait en couronne tout comme le laurier. Vous le reconnaîtrez par ses feuilles ovales et pointues, le tout souligné d’une nervure principale très marquée. Dès le mois de mai ou juin, il se couvre de minuscules fleurs blanches ou roses donnant naissance à des petites baies bleues qui, croquées, rafraîchissent l’haleine. Un de ses effets thérapeutiques est de lutter contre les affections bronchiques à partir de son huile essentielle.
Le Pin maritime (Pinus pinaster)
Il remplace le pin d’Alep sur les sols siliceux. Il peut former des forêts mixtes avec le chêne vert. On l’utilise comme bois de charpente. Malheureusement il dépérit souvent, attaqués par une cochenille.
Le Romarin (Rosmarinus officinalis)
Cet arbrisseau aime tout particulièrement les endroits secs. Il diffuse une odeur agréable et fleurit toute l’année. Il stimule le fonctionnement de la vésicule biliaire. Il est indiqué à ce titre dans l’insuffisance hépatique. Il agit aussi sur les fermentations intestinales et sur les douleurs abdominales.
Le Statice (Limonium minutum)
Il est endémique. On le trouve sur les rochers siliceux maritimes. Plante halophile, c’est une espèce protégée. Il est donc strictement interdit de le récolter.
Le Verpau Alaterne (Rhamnus alaternus)
Les feuilles de l’alaterne sont persistantes et à limbe denté. On y trouve des fleurs jaunâtres ainsi que de petites grappes rouges puis noires.
Le Diotis Maritime
L’achillée maritime, aussi appelée diotis cotonneux, se plaît sur les dunes fixées. La pilosité abondante de ses feuilles, de couleur blanche, lui permet de conserver une certaine humidité en limitant l’effet desséchant du vent. Victime du ratissage mécanique trop systématique des plages, de la surfréquentation et des aménagements débridés des milieux littoraux, cette espèce devient rarissime. Elle bénéficie d’une protection régionale, assurée dans le Var par une mise en défens sur l’isthme de Giens et en quelques points de la plage de Pampelonne.